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Dans quelques jours, nous serons appelés à voter pour désigner nos représentants à la Mutualité Sociale Agricole. Une échéance essentielle. Alors, faut-il voter ? La réponse est simple : OUI.
OUI, parce que c’est la base même du fonctionnement de notre modèle mutualiste. Un modèle où chaque voix compte, où chaque adhérent a son mot à dire. Ce modèle, c’est celui qui permet aux agriculteurs et viticulteurs, aux salariés, aux employeurs, de construire ensemble une protection sociale qui leur ressemble.
OUI, pour élire les 400 délégués qui nous représenteront dans nos trois départements. Ils porteront nos préoccupations, nos réalités de terrain. Ils seront les relais indispensables entre le monde agricole et viticole et les instances décisionnaires.
OUI, pour donner toute sa légitimité au futur conseil d’administration qui aura à faire face à de nombreux enjeux. Nos votes renforceront la légitimité de ses décisions, dans un contexte social, économique et politique de plus en plus complexe.
OUI, pour une MSA forte, à l’écoute de ses adhérents et capable de défendre un modèle unique de solidarité et de proximité. Une MSA qui reste un interlocuteur privilégié pour les familles agricoles, dans tous les moments de la vie.
OUI, pour préserver nos particularités agricoles, si souvent méconnues ou mal comprises. Notre statut, nos métiers, nos contraintes, ne doivent pas être dilués dans un modèle standardisé.
OUI, enfin, pour montrer aux pouvoirs publics que le monde agricole et viticole tient à son régime spécifique de protection sociale. Le vote est un message clair, un signal fort envoyé aux décideurs : nous sommes là, et nous tenons à notre MSA.
Alors, ne laissons pas les autres décider pour nous. Votons !
Mickaël Jacquemin, secrétaire général adjoint FDSEA 51
