Et maintenant ?

Le soir même des élections européennes, le président de la République décidait de dissoudre l’Assemblée nationale ; alors qu’une partie importante de l’avenir agricole se joue au niveau européen, avec, malgré tout, un affaiblissement du positionnement de la France, notamment sur les sujets agricoles.

Désormais, tous les regards se portent sur l’Hexagone. Le 18 juillet aura lieu le vote à la présidence de l’Assemblée nationale. La Constitution n’impose pas au président de choisir son Premier ministre dans un temps contraint. Nous entrons dans une période d’incertitude forte en l’absence de majorité claire.

Quelle que soit la situation qui pourrait découler de cette instabilité, la FDSEA restera ferme sur ses positions, sans nier l’inquiétude ressentie par nos agriculteurs.

En cohérence avec l’ensemble des revendications portées depuis l’automne dernier, nous demandons aux députés élus de se saisir immédiatement des 27 revendications formulées par notre réseau durant ces élections législatives.

Nous réaffirmerons rapidement notre vision, nos enjeux, nos préoccupations.

Aujourd’hui, pour nous paysans, l’heure est à réaliser nos récoltes, souvent impactées par les excès d’eau, en termes de qualité et de quantité.

Dans cette période où tout pourrait sembler morose, gardons l’objectif de l’unité paysanne car c’est ensemble et unis que nous trouverons les solutions pour accompagner nos agriculteurs collectivement.

Bonne moisson à toutes et tous.

Hervé LAPIE, Président de la FDSEA de la Marne