Nouvelle équipe

Jeudi dernier, le conseil d’administration de la FNSEA a élu les membres du bureau et son nouveau président, Arnaud Rousseau.

Arnaud succède à Christiane Lambert qui a réalisé un travail conséquent avec son équipe pour positionner l’agriculture et les agriculteurs-trices au centre des enjeux actuels (revenu, alimentation, énergie, climat, biodiversité, …).

Il est maintenant le chef d’une équipe de 69 administrateurs (dont 25 membres du bureau), qui sont toutes et tous à l’œuvre pour travailler les nombreux dossiers, représenter et défendre notre formidable métier.

Rappelons que la France agricole perd du terrain tous les jours ; nous devons restaurer notre souveraineté et notre compétitivité face à nos compétiteurs qui sont souvent nos voisins européens.

À la FNSEA, nous continuerons à apporter la preuve que les agriculteurs évoluent constamment en adaptant leurs pratiques, et que la culture du PROJET sera toujours plus efficace que la culture de la réglementation et des contraintes.

Le consensus que nous menons depuis toujours à la FNSEA est celui de l’équilibre des filières, des productions et des territoires. La construction des filières reste un élément fondamental et indispensable pour valoriser la production des agriculteurs. Les projets sont divers et variés à l’échelle de nos exploitations : c’est bien la complémentarité que nous cherchons et surtout pas l’opposition des modèles agricoles.

Le rapport d’orientation de la FNSEA, « Entreprendre en agriculture, notre projet, notre futur », validé à l’unanimité au congrès d’Angers, fi xe bien le cadre du projet que nous menons dans cette mandature :

– le défi du renouvellement des générations est majeur, avec environ 160 000 agriculteurs qui vont partir en retraite d’ici 10 ans. Nous devons attirer de nouveaux talents : installations dans le cadre familial, hors cadre familial, non issus du monde agricole, salariés…

– le défi du débat avec la société doit également être relevé. L’agriculture s’inscrit dans la modernité et l’innovation permanente au service des transitions et de l’amélioration de la qualité au travail. Nous devons le faire comprendre ; nos réflexions ne sont ni corporatistes, ni idéologiques, mais juste pragmatiques !

Notre environnement géopolitique et politique n’est pas toujours gage de stabilité mais nos réseaux ont toujours fait confiance dans la capacité des Hommes à s’adapter et à être respectés. C’est bien cette dimension humaine qui fait la force de nos engagements à toutes et tous.

Hervé Lapie, président de la FDSEA 51